Phase 3 - CMPV
Grâce au soutien indéfectible de l’IRMAS, de la HEM et de la HES-SO, le projet de recherche Chanter les motets de Philippe de Vitry (CMPV) a pu commencer sa troisième phase le jeudi 1er juillet 2021. À l’instar des deux premières phases, elle durera douze mois et prendra fin le jeudi 30 juin 2022.
Outre nos fidèles partenaires (Virga.org, la Fondation Royaumont et la Fondation Etrillard), nous avons l’honneur et la chance de recevoir cette année le soutien du CIMM (Centre International de Musiques Médiévales) de Montpellier, de l’ESMAE (Escola Superior de Música e Artes do Espetáculo) de Porto, du CESEM (Centro de Estudos de Sociologia e Estética Musical) de Lisbonne et de Klemm Music Technology.
Parcours autour de Philippe de Vitry
En date du 10 octobre 2020, le public de la Fondation Royaumont était convié à un alléchant Parcours autour de Philippe de Vitry. Resté, pour des raisons sanitaires, confiné sous les voûtes du réfectoire des convers, le concert-présentation qui en tint lieu permit néanmoins aux huit musiciens sélectionnés par la Fondation de faire sonner haut et fort l’Ars nova française.
Ce concert était le point d’orgue d’une formation de cinq jours, assurée par David Chappuis (polyphonie, solmisation), Olivier Bettens (monodie, déclamation) et Tiago Simas Freire (ornementation et écriture instrumentales), dont le but premier était de permettre à de jeunes professionnels d’approfondir leur connaissance et leur pratique des musiques de Philippe de Vitry et Guillaume de Machaut.
Autour de l’ars nova, un nouveau rayonnement pour la musique médiévale
In nova fert animus mutatas dicere formas
“Mon esprit tend à dire les métamorphoses”
Motet de Philippe de Vitry (Roman de Fauvel)
La Fondation Royaumont a mis en ligne une vidéo de présentation de ses activités artistiques et de formation autour de l’Ars nova. Philippe de Vitry et Guillaume de Machaut y sont à l’honneur.
La Fondation Royaumont s’emploie à mettre en lumière la musique médiévale. Elle lui consacre un week-end entier les 10 et 11 octobre 2020, à l’abbaye et hors les murs.
Avignon : Concert au Grand Tinel
L’ars canendi est au cœur du projet Vitry : de notre point de vue, il serait parfaitement vain d’étudier à la loupe des manuscrits musicaux, de les transcrire, d’en proposer des éditions, de chercher à comprendre comment les pièces sont composées, d’en traduire les textes littéraires si le but ultime de l’opération n’était pas de faire éprouver cette musique à des chanteurs, et, plus largement, de la faire entendre.
Petre clemens / Lugentium
On sait depuis peu, grâce au manuscrit d’Aachen, que le motet le plus monumental de Philippe de Vitry (Petre clemens tam re quam nomine - Lugentium siccentur oculi - Non est inventus similis illi), dont le manuscrit d’Ivrea nous a transmis une version réduite à trois voix (tenor solus), est en fait une composition à quatre voix (tenor et contratenor), dont la construction est du même type que celle des autres motets à quatre voix attribués à Philippe.