Traducthon 2022
Fondation Royaumont
14-18 février 2022
Lors du deuxième séminaire consacré aux textes des motets de Philippe de Vitry, en compagnie de Pascale Bourgain, Cédric Giraud et Franz Dolveck, nous avons établi et traduit les poèmes des seize motets restants de notre liste réalisée en croisant les attributions proposées par le Grove Dictionnary et DIAMM (the Digital Image Archive of Medieval Music).
Le latin de certains poèmes nous a posé des problèmes considérables, dont un en particulier, le triplum du motet n°21 (Nazarea), pour lequel nous n’avons pu donner que les arguments de chaque strophe.
Traducthon 2021
Fondation Royaumont
15-19 février 2021
Loin de se limiter à l’édition musicale, le projet Vitry affiche depuis ses origines l’ambition de parvenir à une meilleure compréhension et à une traduction cohérente des textes des motets. Encore fallait-il pour cela dénicher des spécialistes prêts à travailler en interdisciplinarité sur des poèmes qui ont pu échapper à l’attention des médiolatinistes pour la seule raison qu’ils nous sont transmis par des manuscrits musicaux.
Porte ouverte sur le graphisme musical
Fondation Royaumont
8-11 février 2020
Pour son premier séminaire de l’année 2020, tenu à Royaumont, le projet Vitry a planché de manière intensive sur la question du rendu graphique. Si les principes d’encodage sont maintenant arrêtés à quelques détails près, et alors que la transcription des manuscrits va bon train, il faut maintenant songer de manière plus précise à la présentation des données musicales.
La future édition Vitry sera mixte : à la fois électronique et imprimée.
Pour une fidélité non mimétique
La transcription d’un manuscrit médiéval ne se conçoit pas sans le souci d’une certaine « fidélité »… Certes, mais fidélité à quoi ? Un transcripteur « fidèle » devrait-il aujourd’hui s’astreindre à reproduire dans ses moindres détails l’agencement spatial de la source sur laquelle il travaille ? Un temps envisagé, un tel programme nous paraît à présent problématique.
Nos transcriptions sont des fichiers informatiques qui ont la forme d’un texte, celui-ci devant être à la fois scriptible par l’humain et lisible par la machine.
Pourquoi un code de saisie ?
Lorsqu’on a pour ambition l’encodage informatique de données musicales, la première idée qui vient à l’esprit est d’utiliser l’un des logiciels d’édition musicale qui se sont répandus ces dernières années, et que musiciens et musicologues ont, au prix de louables efforts, appris à manier. C’est là que les problèmes commencent… Entre les adeptes de « Da capo© », les fanatiques de « Grieg® » et les inconditionnels de « Ionico™ » ou de tout autre éditeur wysiwyg, la guerre de religion est programmée.